Lot n°13

Saint Jean-Baptiste

Adjugé €
Saint Jean-Baptiste en pierre calcaire sculptée
avec restes de polychromie, dos ébauché.
Debout dans une attitude presque frontale, il
porte l'agneau crucifère dans un médaillon ;
beau visage large, au front plissé, aux yeux effilés
vers les tempes, aux pommettes saillantes et à la
bouche menue ; chevelure partagée par une raie
médiane laissant les tempes découvertes avec
de longues mèches ondulées passant derrière
les oreilles décollées et tombant dans le dos ;
barbe courte aux ondulations accusées ; il est
vêtu d’une simple tunique à l’encolure arrondie
laissant les pieds découverts et tombant en plis
verticaux s'évasant légèrement vers le bas.
Lorraine, Metz ?, vers 1230
Hauteur 119,2 cm
(Tête cassée et recollée, restauration à la main
gauche, quelques légers manques dans les plis)
La pierre de cette sculpture a été analysée par
Annie Blanc, géologue. Il s'agit d'un "calcaire jaune
composé d'éléments millimétriques : débris roulés
de débris d'animaux marins fossiles et oolites.
Ce calcaire a été extrait de terrains d'âge
jurassique. Par sa couleur, sa texture et sa
composition, ce calcaire peut provenir de Lorraine,
des terrains du Jurassique moyen des côtes de
la Moselle au nord-ouest de Metz. Plusieurs
anciennes carrières ont extrait ce calcaire dans la
forêt de Jaumont pour les bâtiments de la région
et en particulier ceux de la ville de Metz. A la
cathédrale de Metz ce calcaire est employé aussi
bien pour la construction que pour la sculpture."
Ce saint Jean-Baptiste nous est parvenu dans un
état de conservation remarquable. Toutefois, une
petite et ancienne restauration à la main droite a
changé le geste que faisait originellement le saint ;
conformément à l'iconographie traditionnelle, le
prophète désignait en effet de son index l'agneau
crucifère. On peut le situer encore assez tôt dans
le XIIIe siècle avec sa chevelure rasée au-dessus
de la tête et du front mais développée en longues
et larges mèches à l'arrière. Les plis de la tunique
qui s'arrête au-dessus des pieds sont comparables
à ceux des costumes des personnages appartenant
au tombeau de Philippe Dagobert conservés au
musée du Louvre et qui a été réalisé vers 1235.
La manière avec laquelle le sculpteur a traité le
visage, non sans un certain archaïsme, est quant à
elle assez originale et dégage une force spirituelle
héritée des siècles précédents.
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Saint Jean-Baptiste en pierre calcaire sculptée
avec restes de polychromie, dos ébauché.
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avec restes de polychromie, dos ébauché.
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calendrier 11/12/2014 00:00
PIASA 11 dec 2014

118, rue du Faubourg Saint Honoré 75008 PARIS

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11/12/2014 00:00 PIASA 11 dec 2014

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