Lot n°122
Tapisserie mille fleurs
Adjugé €Rare et grande tapisserie mille-fleurs en laine et soie. Sur un fond bleu foncé, les fleurs sont disposées en plants dans un agencement dense et sans alignement vertical ou horizontal ; on reconnaît des iris, des oeillets, des narcisses, des campanules, des mufliers, des pensées, des pavots, des chardons, des jacinthes, des marguerites, des lys, des pâquerettes, des fraisiers, un rosier, un trèfle et des pensées ; cette verdure est animée d’un perroquet en haut à gauche mangeant un fruit et d’un lapin au premier plan
Flandres, premier quart du XVIe siècle
H. 225 cm - L. 150 cm
Semble avoir conservé sa hauteur mais a été coupée à gauche et à droite, quelques restaurations notamment aux angles de la partie inférieure, trace de pliure centrale
Les tapisseries mille-fleurs semblent avoir été particulièrement appréciées par la clientèle française à la fin du Moyen-Age et au début de la Renaissance en raison vraisemblablement de la modicité de leur prix. La disposition des fleurs et un répertoire botanique constant rattachent cette tapisserie à une production assez large qui illustre parfois des scènes de cour comme la tenture de la Vie Seigneuriale conservée au musée de Cluny (CL 2178 à 2183). Les marchands de tapisserie faisaient eux-mêmes reproduire les cartons ou certains éléments qu’ils possédaient ; la dispersion ainsi de ces modèles parmi les ateliers de tissage oeuvrant pour eux explique la difficulté à cerner avec précision un lieu de production. On s’accorde à reconnaître une origine flamande à ces tapisserie sans pouvoir identifier un centre particulier
Bibliographie :
F. Joubert, La tapisserie médiévale, Musée du Moyen-Age - Thermes
de Cluny, Paris, 2002, pp 104 à 121 " data-desc-exceprt="
Flandres, premier quart du XVIe siècle
H. 225 cm - L. 150 cm
Semble avoir conservé sa hauteur mais a été coupée à gauche et à droite, quelques restaurations notamment aux angles de la partie inférieure, trace de pliure centrale
Les tapisseries mille-fleurs semblent avoir été particulièrement appréciées par la clientèle française à la fin du Moyen-Age et au début de la Renaissance en raison vraisemblablement de la modicité de leur prix. La disposition des fleurs et un répertoire botanique constant rattachent cette tapisserie à une production assez large qui illustre parfois des scènes de cour comme la tenture de la Vie Seigneuriale conservée au musée de Cluny (CL 2178 à 2183). Les marchands de tapisserie faisaient eux-mêmes reproduire les cartons ou certains éléments qu’ils possédaient ; la dispersion ainsi de ces modèles parmi les ateliers de tissage oeuvrant pour eux explique la difficulté à cerner avec précision un lieu de production. On s’accorde à reconnaître une origine flamande à ces tapisserie sans pouvoir identifier un centre particulier
Bibliographie :
F. Joubert, La tapisserie médiévale, Musée du Moyen-Age - Thermes
de Cluny, Paris, 2002, pp 104 à 121 " data-desc-exceprt="
Rare et grande tapisserie mille-fleurs en laine et soie....">
Rare et grande tapisserie mille-fleurs en laine et soie....
En savoir plus
Déposer un ordre
Se renseigner
Vente
14/11/2015 00:00
Vente
Vente
Lot n°102
Plaque en émail
Adjugé 350 €
Lot n°104
Roi mage
Adjugé 200 €
Lot n°107
Christ en bronze
Adjugé €
Lot n°108
Coffret de mariage
Adjugé 1 950 €
Lot n°109
Paire de putti
Adjugé 1 200 €
Lot n°110
Buste d'Empereur
Adjugé 500 €
Lot n°115
Vierge à l'Enfant
Adjugé 8 000 €
Lot n°116
Croix de calvaire
Adjugé €
Lot n°117
Croix de calvaire
Adjugé €
Lot n°118
Donateur
Adjugé €
-
+
-
+